Malgré les crises financières et politiques à répétition, l’Italie ne se porte pas si mal. Là-bas, l’irruption pourtant brutale de la modernité n’a pas détruit les structures traditionnelles.
La présidentielle a amplement validé les analyses du géographe sur clivage centre-périphérie, le divorce du peuple avec ses élites et l’épuisement du débat droite-gauche.
Tout comme Patrick Buisson à qui il vient de consacrer une étude fouillée, le rédacteur en chef adjoint d’Éléments voit dans le combat intellectuel la clef de toute reconquête politique.
De gauche ou de droite, les catholiques n’ont pas l’habitude de contester l’autorité du Vatican. Mais l’attitude du pape face à l’islam et l’immigration provoque une tempête dans les bénitiers. Enquête.
Bête noire des partisans du « Refugees welcome », l’essayiste Michael Klonovsky, sorte de Zemmour allemand, dresse un bilan intégralement négatif de la politique migratoire de Merkel.
Qu’il soit de droite ou de gauche, le conservatisme britannique reflète le refus de la société civile d’être reformatée par la modernité. Le Brexit en est la plus récente illustration.
Contrairement à ce que croient les progressistes, le mot « conservateur » n’est pas seulement une insulte. C’est une vision du monde, et même plusieurs, où l’avenir s’inscrit dans les traditions.